Carburant : le risque de pénurie augmente

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Le déblocage par les forces de l’ordre de plusieurs importants dépôts de carburants a permis de réalimenter certaines stations. Ce qui a poussé les automobilistes, craignant une nouvelle pénurie, à se ruer vers les pompes.

Ce samedi dans la plupart des villes de l’Ouest, les automobilistes traquaient les carburants samedi, alors que plusieurs départements ont pris des mesures en vue de rationner l’approvisionnement.

Ces arrêtés ont été pris afin d’éviter la pénurie en raison du blocage de raffineries par des opposants à la loi travail. Vendredi, la levée ou l’évacuation de nombreux dépôts de carburant, en plus des arrêtés donnant la possibilité aux camions-citernes de circuler le week-end avaient permis le réapprovisionnement de certaines stations samedi matin. Tandis que bon nombre d’autres restaient à sec. Au final, les stations encore alimentées ont été littéralement prises d’assaut dès l’aube par de gigantesques files d’automobilistes.

Si la situation n’évolue pas, cette ruée vers les pompes pourrait faire perdurer le risque de pénurie de carburant, malgré les mesures de rationnement mises en place vendredi et encore en vigueur ce samedi.

Toutefois, la remise en marche de la plupart des dépôts de carburant pourrait organiser un retour rapide à la normale. Vendredi, les autorités ont procédé à l’évacuation de six des huit lieux de stockage de pétrole qui été bloqués depuis plusieurs jours par des employés du secteur du transport en colère contre la loi travail. Notamment ceux de Vern-sur-Seiche (Ille-et-Vilaine) et du port de Lorient (Morbihan), tous deux dégagés par les forces de l’ordre.

Détermination des opposants à la loi travail

La mise à l’arrêt de ce type de raffinerie représente la principale cause d’une éventuelle pénurie pour les jours à venir. Il faut effectivement 3 jours pour arrêter les installations, puis le même nombre de jours, voire plus, pour relancer la machine. Or, le mouvement grossit et devrait s’étendre à travers la France, notamment à Donges, où les salariés de la raffinerie de Gonfreville-l’Orcher, près du Havre, et de Feyzin, près de Lyon, ont décidé vendredi l’arrêt des installations, et lancé le processus.

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