Le co-fondateur de OpenAI en est persuadé. Bientôt les entreprises n’auront plus besoin que d’une connexion internet pour exister. Il sera possible, grâce à l’IA de faire fortune sans avoir à employer qui que ce soit.
Un pari sur l’IA pour le future
Le co-créateur de Chat GPT estime que l’avenir est aux entreprises avec peu de main d’œuvre. Déjà il voit fleurir de nombreuses entreprises avec à peine plus de dix salariés qui se valorisent à des millions de dollars grâce à l’IA. Il s’amuse lui-même à parier avec ses collaborateurs sur l’année où naîtra l’entreprise valorisée à 1 milliards de dollars et n’employant qu’une seule personne.
Sam Altman affirme que l’IA parviendra à remplacer n’importe quel employé à l’avenir en générant un coût extrêmement faible. Il parie sur GPT-6 qui parviendra à s’adapter aux besoins spécifiques de chaque entreprise comme des particuliers. Les métiers d’ingénieur logiciel, commercial et rédacteur web seront donc amenés à disparaître selon lui.
“Les entrepreneurs se concentreront davantage sur leur avantage comparatif”
Altman affirme que “la disparition de métiers exécutifs encouragera l’initiative et la recherche de l’originalité”. Le marché dans son ensemble se trouvera profondément transformé. Il avoue lui-même rêver de contribuer à faire naître la toute première “billion-dollar-one-person company”. Ce projet couplé à toutes ses autres prédictions possède deux implications.
Premièrement, la plupart des emplois deviendront obsolètes. L’intelligence artificielle sera, selon lui, capable de produire mieux, beaucoup plus vite et pour moins cher le même travail qu’un humain. Cette situation sera génératrice de crispations et de malheurs pour tous ceux qui ne pourront pas s’adapter. Beaucoup de structures s’effondreront selon lui à cause de cette révolution et de leur incapacité à se transformer.
La deuxième conséquence d’après Altman, c’est que l’IA permettra aux êtres humains de construire de leurs propres mains des projets à leur ressemblance. Ces nouvelles initiatives pourraient donner lieu à de belles surprises créatives et innovantes pour l’avenir. Si les utilisateurs adoptent cette perspective, le cofondateur d’Open AI espère que les bouleversements provoqueront moins de dégâts à court terme.
L’IA a-t-elle déjà rendu l’être humain obsolète ?
La technologie de l’IA n’est pas encore assez avancée pour remplacer les humains, et les agents autonomes ne sont pas assez performants pour créer un avantage décisif. Même si l’IA atteignait soudainement ce niveau, un paradoxe surgirait : si tout le monde a accès à une IA puissante, plus personne ne détiendrait d’avantage compétitif.
Toutefois, avoir accès à l’outil ne signifie pas en maîtriser l’usage. Lorsque les ordinateurs deviendront capables d’exécuter les tâches mieux ou plus vite que les humains, la compétence clef deviendra la gestion : décider quoi faire, quand et comment, plutôt que de produire directement. Le monde basculera alors d’une économie du savoir vers une économie de l’allocation.
Mais comme pour les patrons humains, tous ne seront pas également compétents dans la gestion d’agents IA. Et sur des marchés très compétitifs, seuls les plus aptes réussiront. Si tout devient simple à créer grâce à l’IA, l’abondance de biens numériques saturera certainement le marché, rendant la génération de la demande plus difficile et plus coûteuse.
En fin de compte, les entrepreneurs devront se différencier par leur goût, c’est-à-dire leur vision unique du marché. D’autre part, ils devront développer leur capacité à satisfaire vite et efficacement leurs clients.