La thèse de l’éventuel chavirement de l’économie française dans une période de déflation se confirme un peu plus. Après le ralentissement de l’inflation constaté en France par l’Insee, le taux de celle-ci atteint difficilement les 0,3 % en novembre.
L’inflation sous-jacente, témoin des maux profonds de l’économie hexagonale
D’après un communiqué de l’Insee, l’inflation en rythme annuel arrêté en novembre aurait à nouveau ralenti, il est de 0,3 % après avoir atteint 0,5 % en octobre. Fait marquant, pour la première depuis que le comptage existe (1990), l’inflation sous-jacente (ISJ) s’octroie un taux révisé à la négative…
Le résultat de cette inflation sous-jacente, qui n’inclut pas les valeurs volatiles, baisse ainsi de 0,1 % par rapport à octobre et de 0,2 % par rapport à novembre de l’année précédente.
L’Insee précise que l’ISJ permet de pointer plus précisément les curseurs de l’évolution des prix, car il décode les mouvements profonds des coûts de production et du rapport de l’offre avec la demande.
Dans son calcul, ce taux n’inclut pas les tarifs régulés par l’État, comme ceux de l’énergie ou du tabac, ainsi que les produit avec des coûts volatils, comme le pétrole ou encore les produits frais, car ils sont trop assujettis à des conditions climatiques changeantes ou bien à des conflits internationaux.
Également corrigé avec les principes fiscaux en vigueur, le recul de l’ISJ témoigne confirme la théorie d’une éventuelle déflation, qui pourrait gripper pour de bon l’économie française.
