La France devient le premier pays à interdire cinq pesticides liés à l’effondrement des populations d’abeilles

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Le 1er septembre dernier, l’interdiction par la France de cinq types de pesticides à base de néonicotinoïdes est entrée en vigueur. L’interdiction, qui est encore plus stricte que la législation de l’UE, a été introduite pour protéger les populations d’abeilles, qui ont été reconnues cruciales pour l’équilibre du système alimentaire mondial grâce à leur rôle dans la pollinisation.

La France s’adjuge les honneurs grâce à sa politique sur les pesticides

La France est devenue le premier pays au monde à interdire cinq types de pesticides néonicotinoïdes liés au déclin mondial des populations d’abeilles. Cette interdiction, entrée en vigueur le 1er septembre dernier, va au-delà des mesures annoncées ce printemps par l’UE pour limiter l’utilisation de ces pesticides. Alors que les écologistes et les apiculteurs ont applaudi la décision, certains groupes agricoles ont mis en doute l’efficacité de la décision.

Les agriculteurs ont commencé à utiliser les pesticides à base de néonicotinoïdes dans les années 90 pour remplacer les insecticides plus anciens et plus nocifs. Ces pesticides se composent de néonicotinoïdes synthétisés en laboratoire et sont utilisés pour protéger des insectes nuisibles les cultures à fleurs comme les betteraves et les arbres fruitiers. Ils se sont révélés si efficaces qu’ils représentent désormais un pesticide sur trois acheté dans le monde.

Jusqu’à récemment, cinq types de pesticides à base de néonicotinoïdes étaient autorisés pour utilisation par les agriculteurs européens : la clothianidine, l’imidaclopride, le thiaméthoxame, le thiaclopride et l’acétamipride. Cependant, en avril, l’UE a annoncé que trois des cinq produits seraient interdits d’utilisation sur les cultures de plein air à partir de la mi-décembre.

La France est allée plus loin dans sa nouvelle législation. Son interdiction couvre les cinq types de pesticides à base de néonicotinoïdes utilisés auparavant en Europe. La position de la France sur ces pesticides nocifs la place désormais au premier plan de la lutte pour la protection des pollinisateurs.

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