Paris sollicite une aide internationale pour l’économie libanaise

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La France organise une conférence sur l’aide financière au Liban par vidéo le 2 décembre.

La réunion, organisée en collaboration avec les Nations unies, visera à avoir une représentation au plus haut niveau possible dans le but de solliciter une aide pour l’économie libanaise écrasée par la dette.

La France organisera une vidéoconférence avec ses partenaires internationaux le 2 décembre pour discuter de l’aide humanitaire au Liban, dont les ressources financières sont limitées, a déclaré jeudi le bureau du président Emmanuel Macron à Reuters.

La réunion, organisée en collaboration avec les Nations unies, visera à avoir la représentation la plus élevée possible avec l’objectif de solliciter l’aide pour l’économie libanaise écrasée par la dette.

Emmanuel Macron a promis de poursuivre ses efforts pour empêcher l’effondrement du Liban après qu’une explosion massive dans le port de Beyrouth en août ait détruit de grandes parties de la ville et aggravé la crise politique et financière du pays.

Cependant, une initiative française visant à stabiliser le Liban et à permettre le déblocage de milliards de dollars d’aide internationale pour réparer l’économie n’a pas encore porté ses fruits.

Trois sources familières de la situation ont déclaré qu’étant donné la détérioration de la situation économique et la pandémie COVID-19, la France avait décidé de poursuivre la conférence humanitaire.

« La communauté internationale n’est pas très désireuse d’aider le Liban, mais les secours doivent aller directement à la population », a déclaré un membre de l’organisation de cette conférence.

Les détails de la conférence doivent encore être réglés au début de la semaine prochaine, mais elle vise à attirer le plus grand nombre possible de hauts fonctionnaires du gouvernement.

Plus tôt dans la journée, la société de conseil en restructuration Alvarez & Marsal (A&M) a confirmé qu’elle avait abandonné un audit médico-légal de la banque centrale du Liban, car elle n’avait pas reçu les informations nécessaires pour mener à bien cette tâche.

La décision, annoncée pour la première fois par le ministre des Finances intérimaire du Liban le 20 novembre, a été un coup dur pour le pays, car l’audit est une demande essentielle des donateurs étrangers pour l’aider à sortir de l’effondrement financier, sa pire crise depuis la guerre civile de 1975-1990.

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