L’autorité sanitaire française recommande une dose de rappel après trois mois seulement

0

La réduction des délais d’attente proposée est due à la propagation de la variante Omicron.

Une dose de rappel du vaccin contre le coronavirus peut être administrée dès trois mois après la première vaccination, a déclaré aujourd’hui la Haute Autorité de Santé (HAS).

La HAS a déclaré que la propagation du variant Omicron a motivé sa décision de raccourcir le délai d’administration d’une dose de rappel, qui était auparavant de cinq mois.

La variante semble largement contourner l’immunité conférée par une vaccination normale, mais il a été démontré que les rappels réduisent considérablement le risque d’infection.

L’autorité sanitaire a également recommandé que des rappels soient administrés aux adolescents vulnérables âgés de 12 à 17 ans. Cette catégorie comprend les adolescents qui souffrent de problèmes du système immunitaire ou qui présentent des comorbidités liées à un COVID-19 sévère.

La HAS a cité une modélisation réalisée par l’agence de contrôle des maladies de l’Union européenne qui prédit que le raccourcissement du délai d’administration des doses de rappel pourrait réduire de 15 % la mortalité liée à la variante Omicron.

Cette recommandation fait suite à un avis de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), l’organisme de réglementation du pays, qui s’est également prononcé en faveur d’une accélération du déploiement des doses de rappel, tout en précisant que des données supplémentaires devaient encore être recueillies.

Partager.

Répondre

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Planete Business