Étude inédite : le Groupe VYV met en lumière les enjeux de l’arrêt de travail long

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Premier acteur mutualiste de la protection sociale en France, le Groupe VYV – 11 millions de personnes protégées, 10 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2022 – mène depuis quelques années, via son Observatoire de l’Imprévoyance, des recherches sur la prévoyance des actifs, afin de mettre en lumière les insuffisances et les inégalités dont souffrent les travailleurs et offrir une protection sociale de qualité à tous les Français.

Lumière sur l’arrêt de travail

La dernière étude en date, menée par l’Observatoire de l’Imprévoyance en collaboration avec l’institut Audirep, concerne l’arrêt de travail, et est inédite en la matière à double titre. D’abord, elle couvre non seulement le secteur privé, mais aussi les trois fonctions publiques (d’État, territoriale et hospitalière). Ensuite, elle explore toutes les dimensions de l’arrêt de travail long (avant, pendant et au moment de la reprise), offrant ainsi un éclairage complémentaire sur les besoins d’accompagnement des assurés.

« Un nombre considérable de personnes traversent chaque année l’épreuve d’un arrêt de travail long et doivent affronter, en plus de leurs difficultés de santé, des difficultés financières et psychologiques. En éclairant le vécu des personnes touchées par un aléa de la vie, notre étude montre la nécessité de généraliser la couverture prévoyance en y incluant des dispositifs d’information et d’accompagnement », résume Éric Jeanneau, Administrateur du Groupe VYV.

Importance des conditions de travail

Aux termes de l’enquête, il apparaît que, bien qu’ils considèrent le travail comme une source d’épanouissement, 40% des salariés et agents publics estiment exercer un métier pénible, et font état d’une dégradation de leurs conditions de travail au cours des 3 dernières années. 9 % d’entre eux ont connu un arrêt de travail de plus de 3 mois au cours des 3 dernières années, dont les causes sont souvent multiples. Les troubles de la santé mentale en sont en cause dans 38 % des cas et affectent plus sévèrement les agents publics, en particulier les enseignants (56 %) et les agents de la fonction publique hospitalière (53 %).

La perte de revenus, première préoccupation des personnes en arrêt

L’étude révèle également qu’au moment de l’arrêt, la perte de revenus est la première préoccupation, devant l’état de santé. Un constat inquiétant mais fondé, puisque 74 % des personnes en arrêt de travail long ont connu une baisse de revenus, et que 58 % ont rencontré des difficultés pour payer leurs dépenses courantes. La couverture prévoyance, peut s’avérer essentielle d’un point de vue financier, mais également sur le vécu global de l’arrêt.

Davantage de contact et d’accompagnement attendus de l’environnement professionnel

De forts besoins d’accompagnement sont exprimés par les personnes interrogées vis-à-vis de l’employeur. Ils demandent davantage de contact, d’information, d’aide dans les démarches administratives et auraient besoin d’un meilleur accompagnement dans le cadre de la reprise. La préparation de la reprise est en effet une étape clé dans le processus de retour au travail, trop souvent négligée par les employeurs. « Trop d’employeurs pensent à tort qu’il est interdit ou déconseillé de contacter un collaborateur en arrêt. Notre étude démontre pourtant que 9 personnes arrêtées sur 10 ont besoin de maintenir un lien régulier avec leur entourage professionnel. L’appartenance au collectif de travail est une forme d’inclusion qu’il convient de cultiver et de préserver », conclut ainsi Catherine Touvrey, Directrice assurance et protection sociale du Groupe VYV.

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