Fukushima : des robots « meurent » dans les opérations de décontamination

0

Cinq années ont passé depuis la catastrophe du 11 mars 2011, les robots mis au point pour localiser certains matériaux radioactifs « meurent » dans leur tâche et l’installation du « mur de glace » dans le sol autour du site afin d’empêcher la contamination de l’eau souterraine n’est pas encore terminé.

Leurs câbles cèdent sous l’effet de la radioactivité

Les autorités n’ont pas encore trouvé de moyen pour se débarrasser de l’eau fortement radioactive piégée dans un nombre toujours plus important de réservoirs aux alentours de l’ancienne centrale.

Le 11 mars 2011, l’un des pires séismes de l’histoire du pays avait déclenché un tsunami avec des vagues de 10 mètres de haut qui s’étaient littéralement écrasées sur les murs de la centrale nucléaire, située non loin du littoral nord-est de l’archipel, provoquant la fusion de plusieurs réacteurs. Cette catastrophe avait alors fait près de 19 000 morts, et 160 000 habitants avaient perdu leur domicile.

La radioactivité est actuellement encore très élevée dans certains endroits de la centrale, rendant son accès impossible. Les barres de combustible contenues à l’origine dans des cuves se sont échappées de ces dernières en les perforant. A l’heure actuelle, personne ne sait où elles situent exactement.

Afin de tout de même tenter de mener la mission de décontamination, Tepco, responsable des activités de la centrale, a mis au point des robots, la zone où se seraient déversées ces barres de combustibles étant trop dangereuses pour l’homme. Mais ces machines, capables de contourner des obstacles, nager ou encore de s’enfouir dans des tunnels, « meurent » une fois arrivés au plus près des réacteurs. La radioactivité détruit leurs câbles et les rend inutilisables.

Chacun de ces robots est fabriqué sur-mesure en fonction du bâtiment dans lequel il sera affecté. Il faut deux ans pour mettre au point une de ces machines. L’opération accuse un certain retard.

Tepco fut vivement pointé du doigt pour la gestion de cette crise. Cependant, l’opérateur estime que la situation s’est grandement améliorée. Le niveau de radioactivité dans de nombreux endroits de la centrale est tombé à un niveau relativement bas. Il est ainsi possible de mesurer des niveaux aussi faibles qu’a Tokyo, qui se situe à 250 km de Fukushima.

Partager.

Répondre

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Planete Business