Mode et luxe : les groupes français font du bien à l’économie

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Parmi eux, LVMH, numéro un mondial du secteur, enregistre au troisième trimestre 2021 un chiffre d’affaires en hausse de 11 % par rapport à la même période en 2019, et prévoit toujours de recruter massivement partout dans le monde comme en France.
En France, la mode et le luxe profitent de la reprise
Cocorico ! La mode et le luxe à la française, en dépit des confinements à répétition, se portent bien – merci pour eux. Secteurs clés de l’économie française (600 000 emplois directs et 1 million d’emplois indirects dans l’Hexagone ; 4 milliards d’euros de chiffre d’affaires en e-commerce rien que dans le domaine de l’habillement), ils connaissent même une phase d’expansion continue. Et ce quelle que soit la branche : arts de la table, bijouterie, joaillerie et orfèvrerie, chaussure, couture et habillement, etc.

Une bonne nouvelle pour l’économie française – qui repart bien après presque deux années de crise sanitaire-, d’autant plus qu’en 2021, mode et luxe ont approfondi leur mutation « verte », et se tournent de plus en plus vers des pratiques industrielles écoresponsables. Fini, la fast fashion, jetable et polluante : voici venir la mode responsable, locale et durable. Grâce, il est vrai, aux nouvelles attentes des consommateurs, très sensibles aux enjeux environnementaux. Mais qu’importe : la mode et le luxe tricolores s’adaptent – et ils le vivent bien.

LVMH : une croissance soutenue au troisième trimestre 2021

Certains groupes, comme LVMH, affichent même des résultats en hausse. Le numéro 1 mondial du secteur, au troisième trimestre 2021, a réalisé 15,512 milliards d’euros de ventes, soit 2 milliards de plus qu’à la même période en 2019 (+11 %), et maintenu sa croissance à un rythme soutenu (+14 % en organique par rapport à 2019). Sur les neufs premiers mois de cette année, LVMH, c’est plus de 44 milliards d’euros de ventes, soit près du double comparé aux chiffres de 2020 (+46 %).

« Comparée à 2019, la croissance organique sur les neuf premiers mois 2021 ressort à 11 %, avec des tendances au troisième trimestre (+11 %) comparables à celles du premier semestre que ce soit par activité ou par région », précise le communiqué publié par LVMH. Qui souligne, également, que les bons chiffres sont dûs en grande partie aux ventes réalisées en Asie (+36 % hors Japon) et aux États-Unis (+25 %). Mais également aux performances de l’activité « Mode et Maroquinerie » : 7,452 milliards d’euros de chiffre d’affaires (+ 1,5 milliard par rapport à 2019).

25 000 recrutements parmi les jeunes de moins de 30 ans

Mention spéciale au joaillier Tiffany, dont le groupe français a finalisé l’acquisition en janvier dernier, et qui affiche une « performance remarquable », dit encore le communiqué. Preuve que LVMH a eu raison de diversifier ses produits et d’investir dans cette marque iconique, alors qu’un certain nombre d’observateurs déconseillait à la première capitalisation boursière tricolore de se lancer dans cette opération.

Et qui dit résultats à la hausse, dans le secteur de la mode et du luxe, dit promesse d’embauches. Là aussi, LVMH s’est d’ores et déjà positionné sur le marché de l’emploi, en présentant en septembre dernier un plan de recrutement, de jeunes de moins de 30 ans notamment (« ceux qui ont le plus souffert financièrement de la crise du Covid-19 », selon Chantal Gaemperle, la directrice des ressources humaines du groupe). Quelque 25 000 jeunes viendront ainsi grossir les rangs du numéro 1 mondial du luxe, dans le monde entier, d’ici à fin 2022. Dont 20 % en Europe. Quant à la France, près de 10 000 personnes devraient être embauchées cette année, quel que soit leur âge.

 

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