Brexit : un accord favorable à l’économie française

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Il ne s’agit pas de s’extasier, certes, même si les chiffres semblent favorables. Mais oui, cet accord est bon pour la France. Le Royaume-Uni est et restera un grand partenaire pour le pays.

C’est un pays d’Europe accommodant avec lequel la France dispose d’un excédent commercial et d’une longue histoire commune. La France exporte plus qu’elle n’importe vers ou depuis le Royaume : 12 milliards d’euros à l’année, principalement des produits agroalimentaires. 150 000 entreprises françaises, dont la plupart des PME, font du business avec nos voisins britanniques.

Chose à ne faut pas oublier : l’accord doit être validé par les autorités européennes en janvier, et il pèse lourd, portant le poids de quasimment cinq années de négociations, soit 2 000 pages, avec son lot de paragraphes et d’astérisques.

La pêche est notamment un domaine qui reste ‘a bit touchy’. À suivre de très près donc. Les pêcheurs tricolores le scrutent de très près et ne passeront pas à côté du moindre détail. Néanmoins, étant donné que 80 % des échanges commerciaux avec le continent du Royaume-Uni passent par notre territoire, Londres a tout intérêt à poursuivre la relation avec Paris sur une base cordiale, en bonne intelligence, et les Britanniques sont d’un pragmatisme légendaire. La France a la chance d’être la porte d’entrée du Royaume sur l’Europe sur ce coup.

Cet accord devrait au final éviter une perte qui a été estimé à 0,4 % du PIB français en cas de “non-accord”. Ce qui représente un montant important de dix milliards d’euros qui, au final, sera conservé.

Selon l’économiste Christian Saint-Etienne, la vaccination contre le Covid-19 qui va s’accélérer dans les prochains mois, l’arrivée du printemps avec des températures plus douces favorables au virus, couplées avec l’annonce de cet accord commercial avec le Royaume-Uni, devraient permettre de relancer la reprise au deuxième et troisième trimestre de l’année prochaine dans l’Hexagone.

En résumé : la vaccination de masse pour combattre la Covid et la pleine application des accords commerciaux; deux éléments apparemment éloignés, pourraient finalement permettre une reprise au printemps, so keep calm and carry on.

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